18 Février 2016
Cixi jolie n’est plus un bébé. Elle aura neuf mois dans deux jours. Et comme tu as pu le deviner au vu de mes précédents articles, elle est en chaleurs.
J’ai souvent vécu avec des toutous, toujours des mâles, va savoir pourquoi. Je connaissais le principe de chaleurs, mais n’y avait jamais été confrontée.
Tout a commencé avec un pipi qu’elle avait fait dans ma chambre (moui, la propreté est en progrès, mais ce n’est pas totalement ça encore.) Dans cette flaque, une tache rouge. Du sang ! Dans ses urines !
Je jette un œil entre ses cuisses et réalise que ce qui est habituellement une petite zigouegouette est devenue une fraise rouge énorme.
Je flippe.
Je matte internet : « La chienne en chaleurs se reconnaît à sa vulve gonflée et turgescente. » Ah, ok, c’est donc ça.
En soi, que Cixi soit en chaleur est normal. Nous ne l’avons pas fait stériliser pour avoir au moins une portée d’elle à un moment donné. Et lorsqu’Amoureux me l'a offert, il était prévu que l’on déménage dans les mois à venir, pour avoir enfin un jardin.
Suite à plusieurs aléas, bin en fait non. On est toujours au même endroit.
Le problème réel, c’est qu'il y a aussi Baïk, notre second chien, mâle, non castré.
Il se trouve que les chaleurs chez une chienne se déroulent en deux phases :
Oui parce que les deux toutous ont facilement vingt kilos de différence, et qu’une première expérience sexuelle pourrait être fatale à ma chienne du coup.
Nous avons donc la joie d’expérimenter les pleurs en pleine nuit… Joie vraiment. Après je le comprends. Je pense que n'importe qui, avec un instinct pareil, finirait en larmes rapidement.
Le jour, ce sont des ados : ils se planquent et tentent de s’envoyer en l’air le plus silencieusement possible.
Mais mon chien est un gentleman : ce dernier refuse depuis peu de s’alimenter (il faut insister looonguement) histoire que mademoiselle puisse se sustenter dans sa gamelle.
C’est incroyable que ce réflexe soit commun aux différentes espèces.
Voilà, ça faisait longtemps que je ne t’avais pas parlé de mes animaux. Normalement, encore neuf jours et c’est fini. (Tu la sens arriver ma dépression nerveuse ?)